Ce petit orphelin a été élevé à la dure par les Dursley, un oncle et une tante "Moldus" (c’est-à-dire non-magiciens). Eux et leur affreux rejeton sont stupides, poltrons, méchants, et physiquement répugnants ; ils n’ont jamais cessé d’humilier le pauvre Harry. D’autre part, ils lui ont menti sur ses origines, lui faisant croire que ses parents étaient de vulgaires "Moldus", morts dans un accident de voiture. En fait, ses parents, James et Lily Potter, étaient l’un et l’autre des sorciers illustres. Ils ont été assassinés par un confrère, le puissant tueur Lord Voldemort. Tout bébé, Harry a survécu à l’assaut de Voldemort ; il lui reste de cet épisode une cicatrice, une marque violette en forme de foudre sur le front.
Quoique son oncle et sa tante aient tout fait pour soustraire Harry au monde de la magie, au point de le séquestrer sur une île, les sorciers envoient l’un des leurs, le géant Rubeus Hagrid, pour l’enlever à cette vie de misère le jour de ses onze ans. Hagrid révèle à Harry son identité véritable. Désormais, Harry sait qui il est : il a hérité de ses parents d’authentiques pouvoirs, et il était, à son insu, déjà célèbre dans le monde de la sorcellerie. N’avait-il pas su résister, à l’âge d’un an à peine, à l’assaut du cruel Voldemort ? Les plus grands ouvrages de magie parlent de lui, et il ne le sait pas ! A présent, il va quitter le monde méprisable des "non-magiciens" pour se retrouver enfin parmi les siens, parmi les adeptes des arts magiques, et il pourra commencer sa formation à l’Ecole des Sorciers de Poudlard. Chacun des volumes de la série correspond à une année scolaire passée dans cette célèbre institution